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  • Photo du rédacteurNanou de CRÉALMA

La tricothérapie : une pratique de santé sans effets secondaires


La nouvelle qui a tout d'abord prêté à sourire lors de ses premières publications tend, au fil des études toutes plus sérieuses les unes que les autres, à se confirmer : la pratique du tricot améliore la santé et pourrait prolonger la vie !

En 2007 déjà, la Harvard Medical School’s Mind and Body annonçait que tricoter est un inducteur de relaxation qui ralentit la fréquence cardiaque de 11 battements par minute en moyenne et, de ce fait, fait chuter la pression artérielle. De plus cette activité distrait la personne qui la pratique d'éventuelles douleurs chroniques, les rendant ainsi plus tolérables. Enfin, la personne qui tricote ressent du bien-être, moins de solitude et le sentiment d'être utile fait progressivement grimper son estime d'elle-même et sur le long terme le tricot fini par améliorer l'anxiété et la dépression.

Ces résultats étonnants ont été dûment confirmés par la physiothérapeute britannique Betsan Corkhill dans le Journal of Occupational Therapy, et Selon Carrie Barron, professeure en psychiatrie à l'Université de Columbia, le tricot a des bienfaits similaires à la méditation !

Le Docteur Barry Jacobs de l'Université de Princeton explique que c'est la répétition un grand nombre de fois du même geste qui est responsable de l'augmentation de la sécrétion de sérotonine et de l'activation des neurones sérotoninergiques qui désactivent la fonction motrice et desinhibent le traitements de l'information sensorielle, ce qui a pour effet de rendre le sujet moins « réactif ».

Yonas Geda, professeur en neurologie et psychiatrie à la Mayo Clinic a, quant à lui étudié en 2011 les effets des travaux d'aiguille sur un groupe de seniors et conclu que le tricot réduit les pertes de mémoire et, par l'activation de certaines zones cérébrales qui stimulent des connexions neuronales vives et rapides, repousse l'apparition de maladies telles que la démence et la maladie d'Alzheimer.

Et ce n'est pas tout !

Dans son livre The Creativity Cure: How to Build Happiness with Your Own Two Hands publié en 2012, le chirurgien orthopédique Alton Barron explique en effet que tricoter empêche l'apparition de l'arthrite. En sollicitant de manière douce mais constante le mouvement des articulations, le maniement des aiguilles maintient la circulation des fluides autour des zones articulaires, ce qui en favorise la bonne hydratation et en retarder le vieillissement et l'usure.

Mais la plus belle victoire du tricot est sans doute celle qui a été mise en évidence au Canada en 2009 par une étude menée sur des femmes anorexiques hospitalisées à qui le tricot a permis de retrouver l'estime de soi par la vivance d’un sentiment d'accomplissement, de satisfaction et de réussite qui les détachait progressivement de l'obsession de leur corps et de leur poids.

De nombreuses recherches ont , ces dernières années,confirmé les considérables avantages de la « tricothérapie ». La liste en est longue et l'on pourrait ajouter encore pour conclure toutes les expériences sensorielles procurés par le maniement des matières naturelles, laine ou coton qui, énergétiquement transmettent leurs bienfaits par les mains ou encore le développement du geste d'ouverture à l'autre lorsque la production du tricoteur ou de la tricoteuse devient assez importante pour qu’on se mette à offrir ses réalisations, à entrer dans le don et à ressentir à quel point la joie de donner est plus grande bien souvent que celle de recevoir !

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